Lexique

Mots clés de la Toiture

Mots clés de la Toiture

Vous trouverez ci-dessous tous les mots clés de la toiture afin de vous éclairer sur les différents éléments et parties du toit.

Schéma représentant les différents éléments d'une toiture

Mots clés toiture en pente

Découvrez tout le lexique se rapportant à la toiture en pente. Veuillez cliquer sur un mot clé pour faire apparaître son descriptif.

Étanchéité réalisée autour d’une pénétration (cheminée …).

Rencontre de deux pans de couverture en haut de pente d’où l’eau diverge.

Partie inférieure d’un versant de comble brisé.

Petite ouverture pratiquée sur le toit pour ventiler la sous-face des tuiles, les sous-toitures et les supports de couverture.

Élément souple ou rigide assurant l’étanchéité des faîtages et arêtiers. Il doit être ventilé.

Pièce de bois clouée sur les chevrons pour surélever les liteaux afin d’assurer la ventilation.

Pièce de bois rapportée sur la partie inférieure d’un chevron pour le prolonger ou donner à un pan de toiture une moindre inclinaison.

Filtre placé sur la gouttière de descente. Retient les feuilles.

Garnissage en mortier formant un bourrelet entre des tuiles faîtières.

Pan de toiture remplaçant totalement ou partiellement le pignon.

Ligne basse d’un pan de couverture vers laquelle ruissellent les eaux de pluie.

Creux et reliefs permettant l’assemblage des tuiles entre elles.

  • Emboitement longitudinal : assemblage des tuiles placées côte à côte à l’horizontale.

  • Emboitement transversal : assemblage des tuiles placées les unes au-dessus des autres.

  • Double emboîtement : longitudinal et transversal sur une même tuile.



Réaliser un éclat sur les arêtes d’un bloc de pierre.

Sommet du toit recouvert par des tuiles spéciales nommées faîtières.

Tuile courbe servant à recouvrir et assurer l’étanchéité du faîtage. Posée à sec, elle assure en plus une excellente ventilation.

Paroi qui compose le remplissage latéral d’une lucarne.

Pièce de bois placée à l’axe des faîtages et des arêtiers servant à la fixation des tuiles faîtières et arêtiers.

Pièce de bois de section rectangulaire ou carrée servant à accrocher les tuiles.

Ouverture ménagée dans un pan de toiture pour donner du jour et de l’air aux locaux sous combles.

Mur extérieur qui porte les pannes d’un comble et dont les contours épousent la forme des pentes de ce comble.

Rencontre de deux pans de couverture où l’eau converge.

Fixation par le dessous des tuiles.

Ensemble de planches (voliges) assemblées bord à bord.

Versant du toit.

Dépose puis repose d’un matériau de couverture pour nettoyage, réfection du support, pose d’un écran. Permet de mélanger esthétiquement anciennes et nouvelles tuiles.

Bord supérieur d’un pan de toiture lorsque celui-ci n’est pas un faîtage.

Extrémité d’un pan de toiture autre que le faîte et les égouts.

Étanchéité (mortier, bande métal) d’une couverture contre un mur, une souche …

Partie peu inclinée d’un comble.

Pan de toiture présentant une même orientation.

Planche support de couverture. Clouée aux chevrons.

Mots clés toiture plate

Découvrez tout le lexique se rapportant à la toiture plate. Veuillez pour cela cliquer sur un mot clé pour faire apparaître son descriptif.

Polypropylènes atactiques : polymères thermoplastiques, mais ne présentant pas de véritables propriétés d'élasticité. Les bitumes plastomères APP résistent mieux à la déformation que les bitumes oxydés, mais les feuilles manufacturées en bitumes APP ne peuvent être mises en œuvre que par soudage au chalumeau.

Adaptée à une technique innovante, elle est délivrée par un comité restreint présidé par le CSTB. Etablie pour une courte durée ou pour un chantier bien défini, l'ATEx peut permettre la couverture par les assurances et le développement de l'expérimentation, dans l'attente d'un Avis Technique. Une ATEx n'est pas obligatoire : elle est établie à la demande du fabricant ou de l'importateur. Document édité par le CSTB.

Roche sédimentaire poreuse, généralement calcaire, lentement imprégnée de bitume issu de la polymérisation d'hydrocarbures naturels. L'asphalte reconstitué, souvent utilisé, est obtenu par mélange de calcaire et de bitume oxydé, dans des centrales de malaxage.

Etabli pour une technique non traditionnelle, il est délivré, sur dossier technique instruit par le CSTB, par une Commission regroupant des Groupes Spécialisés : G.S. n°5 pour les toitures, couvertures et étanchéités. Un Avis Technique n'est pas obligatoire, mais résulte de la volonté de l'industriel de soumettre un procédé au jugement d'un collège d'experts. Ce n'est pas un agrément : il peut être favorable, avec réserves... voire défavorable ! C'est donc un simple document d'information, qui permet aux compagnies d'assurance d'évaluer les risques du procédé.

Se dit d'un revêtement d'étanchéité réalisé en deux couches d'un matériau manufacturé en lés. Les couches sont soudées entre elles, ou éventuellement collées à l'EAC.

Egalement appelé Cahier de Prescriptions de Pose, Cahier des Charges de Mise en Œuvre, Cahier des Clauses Techniques de Définition et de Mise en Œuvre du Procédé... Etabli pour un procédé donné, il peut être soumis à un contrôleur technique (Bureau de contrôle), qui émet son avis dans le cadre d'une enquête de technique nouvelle (ETN).

Sur certaines toitures-terrasses inaccessibles, zones permettant l'accès aux appareils nécessitant un entretien périodique. Ces zones sont matérialisées et renforcées, de façon à protéger le revêtement d'étanchéité des agressions dues à la circulation sur ces zones.

Couche destinée à éviter l'adhérence de la protection lourde au revêtement d'étanchéité, et à protéger ce dernier.

Couche répartissant la pression de vapeur d'eau qui pourrait se trouver sous le pare-vapeur.

Couche destinée à éviter l'adhérence du revêtement d'étanchéité à son support (en partie courante) afin d'éviter la transmission des efforts mécaniques au support.

Couche de protection d'un isolant vis-à-vis de la vapeur d'eau migrant de l'intérieur du bâtiment vers l'extérieur. Il est placé sous l'isolant thermique.

Matériau ayant comme caractéristique l'élasticité (retrouve sa forme initiale après une déformation).

Partie supérieure résistante du gros œuvre de la toiture qui, soit constitue elle-même le support du revêtement, soit sur laquelle repose l'isolant support du revêtement d'étanchéité.

Enduit constitué de bitume oxydé fillerisé, obtenu par réchauffage de pains de bitume dans un "fondoir". Essentiellement destinée au collage d'une couche d'étanchéité sur le support ou sur une autre couche, cette technique est de moins en moins utilisée.

Produit liquide bitumineux utilisé comme "primaire" d'accrochage, principalement sur supports d'étanchéité poreux.

Fonction consistant à rendre un ouvrage imperméable à l'eau provenant de l'extérieur et séjournant à son contact. Par extension, désigne les procédés assurant cette fonction, et le revêtement d'étanchéité.

Feuille généralement préfabriquée fournie en rouleaux, constituée d'une masse bitumineuse (bitume oxydé ou bitume polymère) enrobant une armature et destinée à réaliser un revêtement d'étanchéité.

Classement d'aptitude à l'emploi créé par le CSTB et la Chambre Syndicale Nationale de l'Etanchéité, qui permet de classer les revêtements d'étanchéité sous Avis Technique, selon 3 critères :

- Fatigue (endurance aux mouvements du support) - F1 à F5 (le meilleur)
- Indentation (résistances aux poinçonnements statique et dynamique) - I1 à I5 (le meilleur)
- Température (glissement du revêtement sous l'effet de la température) - T1 à T4 (le meilleur)

Meilleur classement : F5 I5 T4

Ensemble des ouvrages de maçonnerie situés au-dessus de l'ossature porteuse du dernier étage de la construction.

Mesure du taux d'humidité de l'air ambiant. Sa valeur est déterminante pour le choix d'un pare-vapeur.

Produit destiné à limiter les échanges thermiques entre l'intérieur et l'extérieur d'un bâtiment : pertes de chaleur de l'intérieur vers l'extérieur en hiver, mais aussi échauffement estival du local.
Un isolant support d'étanchéité protège thermiquement l'élément porteur et limite les déperditions thermiques du local.
Un isolant thermique est composé de matériau enfermant de l'air sec et immobile : laines minérales (de roche ou de verre), verre cellulaire, mousses plastiques, perlite, etc.
Il est caractérisé par sa résistance thermique R (rapport de sa conductivité thermique Lambda à son épaisseur e).
Peut être appelé isolant thermique tout matériau dont Lambda est inférieure à 0,065 W/m°K, et R (e/Lambda) est au moins égale à 0,5 m2°K/W (norme NF P 75-101).

Composée, en grande partie ou en totalité, de polymères (élastomères ou plastomères) provenant de la pétrochimie.
Il s'agit presque toujours de revêtement monocouche.

Se dit d'un revêtement d'étanchéité composé d'une seule feuille d'étanchéité.

Etablie pour une technique traditionnelle, elle définit les performances minimales des produits.
Document édité par l'AFNOR.

Elle traite de la mise en œuvre, et réunit l'ensemble des Règles de l'Art et techniques de construction dont le bien-fondé est confirmé par l'expérience. Elle comprend :

  • CCT (Cahiers des Clauses Techniques) : conditions techniques à respecter pour le choix et la mise en œuvre

  • CCS (Cahiers des Clauses Spéciales) : clauses technico-administratives

et, parfois :

  • Règles de Calcul : ensemble des règles techniques de conception et de calcul des ouvrages

  • Mémentos et Guides de choix

Document géré par la Commission Générale de Normalisation du Bâtiment, qui délègue leur rédaction et leur révision à des Bureaux de Normalisation. Document édité par le CSTB ou l'AFNOR.

Surface principale de l'étanchéité, par opposition aux zones de reliefs ou de points singuliers.

Matériau ayant comme caractéristique la plasticité (ne retrouve pas sa forme initiale après avoir subi une déformation).

Ensemble des matériaux placés au-dessus de l'étanchéité pour la protéger

  • des effets de la circulation

  • des agents atmosphériques (froid, chaleur, gel, oxygène de l'air, rayonnement UV...)

On distingue

  • protection lourde rapportée, par matériaux meubles (granulats) ou durs (dalles, carreaux, pavés, asphalte coulé gravillonné...)

  • autoprotection (feuille métallique, ou granulés minéraux), appliquée en usine en surface du revêtement

Elle est rédigée par une ou plusieurs organisations professionnelles (pour l'étanchéité, par la CSFE (Chambre syndicale française d'étanchéité).

Ouvrage d'étanchéité appliqué sur tout ou partie de la hauteur d'un relief, et raccordé aux parties courantes du revêtement d'étanchéité. Il est toujours constitué par un élément séparé de la partie courante.

Ouvrage émergeant sur lequel l'étanchéité est relevée sur tout ou partie de sa hauteur : acrotère, lanterneau, souche, cage d'ascenseur...

Assemblage de matériaux permettant d'obtenir l'étanchéité.

Technique permettant une désolidarisation partielle du revêtement d'étanchéité et du support d'étanchéité, afin d'absorber les contraintes dues aux déformations du support d'étanchéité.
Elles est obtenue par certains procédés de soudure par points, par auto-adhésivité partielle, ou par fixation mécanique.

Elément résistant du gros œuvre supportant l'élément porteur.

Copolymères de styrène et de butadiène, formant un élastomère thermoplastique "séquencé". Son grand intérêt réside dans son comportement réversible en fonction de la température : hautement élastique entre -90°C et +100°C, plastique au-delà.

Elément sur lequel est appliqué directement le revêtement d'étanchéité.
Il peut s'agir de l'élément porteur lui-même, d'un isolant thermique, ou d'une ancienne étanchéité.
Il est choisi en fonction :

  • de l'usage auquel est destinée la toiture,

  • d'autres caractéristiques, comme le comportement du matériau à la déformation.

Système bi- ou tri composant - en émulsion ou solution - à base de résines polymérisables (époxy, acryliques, polyuréthannes, polyesters, etc.).
Le revêtement d'étanchéité est formé sur la toiture même.
Avant sa polymérisation, le produit est plus ou moins sensible aux conditions atmosphériques (température, humidité...).

Ouvrage étanché (ouvrage totalement ou partiellement enterré, dalle au rez-de-chaussée, toiture en étage) aménagé totalement ou partiellement en jardin, qui comporte dans les zones plantées une couche de terre de 30 cm d'épaisseur minimum après tassement. Elle peut comporter des zones accessibles aux piétons ou aux véhicules.

Ouvrage destiné à couvrir un bâtiment.

Toiture comportant, de bas en haut : un support, un revêtement d'étanchéité, un isolant thermique, et un lestage.

Ouvrage d'allure horizontale destiné à couvrir un bâtiment.

Eléments métalliques résistants en tôle d'acier protégée et nervurée, fixés à la structure porteuse, et assemblés entre eux de façon à fournir un platelage continu destiné à recevoir les panneaux isolants supports du revêtement d'étanchéité.